La soirée, à l'initiative d'Amtha Kol, fut magnifique, colorée et conduite de manière professionnelle, avec une synthèse réussie de rythmes et mélanges culturels. On en redemanderait.
Le concert du 7 juin 2014 s’est terminé en ovations debout avec spectateurs et artistes dansant sur l’hymne de la Caravane d’Afrique, composé par Amtha Kol.
La soirée, à l'initiative d'Amtha Kol, fut magnifique, colorée et conduite de manière professionnelle, avec une synthèse réussie de rythmes et mélanges culturels. On en redemanderait.
Le concert du 7 juin 2014 s’est terminé en ovations debout avec spectateurs et artistes dansant sur l’hymne de la Caravane d’Afrique, composé par Amtha Kol.
C’est la première fois que cet hymne original de l’auteur compositeur Amtha Kol, est interprété devant un public. Son refrain est très entrainant et facile à mémoriser. L'auditoire s'est d'ailleurs vite laissé prendre au jeu et la Caravane d'Afrique a roulé et est passée, une fois de plus, avec un grand succès. L'ambiance était à la fois chaleureuse, détendue et familiale.
Les artistes et les musiciens se sont surpassés pour offrir un grand moment au public. Nous vous proposons, dans cet article, un court parcours d'images d'un événement qui en est à sa quatrième édition et qui, une fois de plus, aura tenu ses promesses, sauf une, pour cas de force majeure: Manu Dibango qui n'a pu se joindre à nous, pour des raisons de santé, et à qui tout le concert a été dédié par solidarité et en signe de prière chantée pour un prompt rétablissement.
Jacques Bolognesi, dont la vie est faite de rencontres musicales plus prestigieuses les unes que les autres, joue avec des influences à la fois italiennes, antillaises, parisiennes et africaines, de superbes mélodies inoubliables. Ce fut un réel régal, de le voir sur scène avec ses sonorités d’accordina, en duo avec Amtha Kol dans la chanson de cette dernière intitulée "Kuede (Rejette ces habitudes comme de l'eau de lessive sale !)" dont il avait, par ailleurs, réalisé les arrangements !
Un des monuments de la musique africaine, le chanteur béninois Stan Tohon, tout de blanc vêtu, était particulièrement à l’aise sur la scène de la Caravane d’Afrique, tout comme les autres artistes. Il interprète plusieurs de ses titres phare, dont Ahoua Man Chizo, Yalow Raggae, Hommage à Franco, Eamseguele, Vive Les Terriens, et son adaptation remarquée de « Ashao » un titre de Cardinal Rex Lawson et ses Mayors Band du Nigeria, datant de la fin des années 50, et dans l'adaptation duquel Stan Tohon nous parle avec humour, non seulement des femmes, mais aussi des hommes qui font commerce de leur corps.